La Fédération Départementale des Chasseurs de Meurthe-et-Moselle a pour objet de participer à la mise en valeur du patrimoine cynégétique départemental, à la protection et à la gestion de la faune sauvage ainsi que de ses habitats.
Comme chaque année, votre Fédération propose des passées du soir au canard sur les secteurs d’ATTON et SAINT CLEMENT.
Certaines dates seront rajoutées au cours de la saison et des weekends seront proposés en fonction des disponibilités des bénévoles.
Pour s’inscrire c’est simple, être adhérent à la FDC54 et contacter :
– Atton : Fabien DASQUE 06.81.54.44.84
– Saint Clément : Célestin JOBLOT 06.80.72.36.10
L’Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau mène actuellement une étude biologique sur les populations des oiseaux migrateurs à l’échelle de la France.
La Fédération Départementale des Chasseurs de Meurthe et Moselle se porte volontaire dans cette collecte de données, en mettant à disposition les enveloppes de prélèvement. De plus la Fédération centralise les différents prélèvements, qu’elle remettra en fin de saison au responsable national.
Le protocole prévoit :
Pour plus de renseignements concernant cette collecte vous pouvez contacter notre technicien Célestin JOBLOT au 06.80.72.36.10 ou cjoblot@fdc54.com.
Merci de votre collaboration.
Un arrêté ministériel du 24 juillet 2006 soumet les détenteurs d’appelants de gibier d’eau à de nouvelles contraintes.
En effet, afin de permettre aux autorités sanitaires de toucher dans un délai extrêmement court l’ensemble des propriétaires d’appelants en cas de menace sanitaire proche (cas positif de grippe aviaire par exemple), de nouvelles dispositions sont désormais obligatoires :
Ces dispositions découlent d’un arrêté ministériel qui ne peut être ignoré sous peine de sanctions. Il convient donc de se mettre rapidement en conformité avec cette nouvelle réglementation.
Suite à la grippe aviaire, une synthèse sur l’usage des appelants avait été réalisée par le ministère de l’écologie et du développement durable.
Sont autorisés en Meurthe-et-Moselle :
A compter du 1er juin 2006, l’emploi de la grenaille de plomb est interdit dans les zones humides suivantes :
Cette interdiction porte sur l’utilisation de la grenaille de plomb : elle concerne toutes les espèces de gibier. Par contre, elle ne concerne pas le tir à balle du grand gibier qui reste autorisé quelle que soit la zone de chasse.
La circulaire apporte une précision importante : il n’y a pas lieu d’interdire aux chasseurs en action de chasse sur la bande des 30 mètres d’utiliser de la grenaille de plomb dès lors qu’ils ne tirent pas en direction de la nappe d’eau ou que la gerbe de plomb n’est pas susceptible de retomber dans l’eau.
A moins de 30 m, si les grenailles ne risquent pas de retomber dans l’eau, un chasseur peut utiliser de la grenaille de plomb.
A moins de 30 m, un chasseur qui tire en direction de l’eau ou dont les grenailles peuvent atterrir dans l’eau doit utiliser des munitions de substitution.
Au moindre doute quant au lieu de retombée de la grenaille, il est fortement recommandé d’utiliser des munitions de substitution.
A plus de 30 m, l’interdiction ne s’applique pas, et ce quelle que soit la direction du tir.
L’interdiction de la grenaille de plomb dans les zones humides vise à lutter contre le saturnisme qui atteint les anatidés. Il s’agit d’une intoxication causée par le plomb qui, véhiculé par les globules rouges, pénètre dans les différents tissus de l’organisme où il provoque des dommages importants.
Les oiseaux ingèrent des plombs qu’ils perçoivent sans doute comme étant du grit, indispensable au broyage puis à la digestion des graines dans leur gésier.
Les études réalisées en conditions expérimentales ont montré que dès l’ingestion de 3 plombs, la mortalité devenait très importante : 67% des cas. Lorsqu’elle n’est pas directement létale, l’intoxication compromet la survie des oiseaux à plusieurs égards. Elle empêche la constitution de réserves énergétiques suffisantes compromettant alors l’aptitude à la migration. Elle diminue la taille des pontes ainsi que le poids des œufs diminuant ainsi le taux de reproduction.
Les alternatives au plomb sont nombreuses et plusieurs munitions sans plomb sont proposées sur le marché : le bismuth, l’étain, l’acier (qui est en fait du fer doux) ou encore les alliages à base de tungstène (additionné de fer ou de liant).
Les études montrent que jusqu’à 30-35 mètres, les munitions avec billes d’acier ont des résultats identiques à ceux des cartouches à plomb. Cependant, pour une efficacité comparable, il est recommandé de « mettre plus devant » à partir de 25 mètres.
L’acier a une densité inférieure à celle du plomb, donc possède une énergie cinétique moindre. Pour compenser ce manque d’énergie cinétique, la masse doit être accrue ; et pour augmenter la masse, il faut utiliser des billes plus grosses. De manière générale, il faut descendre de deux numéros par rapport au plomb. Un chasseur ayant l’habitude de tirer avec du plomb n°6 devra par conséquent utiliser des billes d’acier n°4.
Les gerbes des munitions avec billes d’acier sont plus serrées que celles chargées en plomb. Il est donc recommandé d’utiliser des chokes moins serrés (maximum demi-choke).
Les munitions de substitution telles que les cartouches au bismuth, à l’étain ou alliages à base de tungstène, peuvent être utilisées dans les mêmes conditions et avec les mêmes armes que pour le plomb (même choke, etc…).
Pour les cartouches « acier » dites standards ou ordinaires, la CIP a défini quelques recommandations :
Elles peuvent être tirées dans tous les fusils (même ceux éprouvés à 960 bars) sauf les fusils très anciens. Maximum 1/2 choke.
Pour les cartouches « acier » dites à hautes performances, la CIP a défini quelques recommandations :
Elles ne peuvent être tirées que dans des fusils spécialement éprouvés « billes d’acier » (généralement de type semi-automatique actuel). Maximum 1/2 choke.
Les fusils éprouvés spécialement pour le tir aux billes d’acier portent un poinçon en forme de fleur de lys.
Pour une bonne image de la chasse, n’oubliez pas de ramasser vos douilles !