La Fédération Départementale des Chasseurs de Meurthe-et-Moselle a pour objet de participer à la mise en valeur du patrimoine cynégétique départemental, à la protection et à la gestion de la faune sauvage ainsi que de ses habitats.
Le plan de gestion fonctionne comme un plan de chasse, sans en avoir la lourdeur administrative. Dans les faits, une attribution de bracelet de lièvre est faite pour chaque territoire, société, réservataire ou ACCA du département par la Fédération. Concrètement, il faut bénéficier d’une attribution de bracelets pourchasser le lièvre en Meurthe-et-Moselle à compter de cette année.
Chasser le lièvre sans disposer de bracelets s’apparente donc à du braconnage.
Afin d’éviter que nos adhérents soient inquiétés, le Conseil d’Administration a décidé d’attribuer au moins un lièvre à tous les territoires qui en font la demande.
Ces attributions reposent sur les IKA de vos territoires respectifs. Elles ne sont donc n’y fantaisistes, n’y partiales, comme certains pourraient peut-être le redouter.
A ce titre, Célestin JOBLOT se tien à votre disposition pour vous expliquer la méthode de calcul qui permet d’aboutir à ces attributions.
Belle saison à tous, dans le respect des règles de sécurité.
Le 11 septembre 2020, le Conseil d’État a décidé de suspendre la chasse à la Tourterelle des bois pour la saison en cours.
La Ligue pour la protection des oiseaux et l’association One Voice ont demandé au juge des référés du Conseil d’État de suspendre l’arrêté du 27 août 2020 qui autorise la chasse de la Tourterelle des bois et fixe à 17 460 spécimens le quota maximal de prélèvements.
Cliquez-ici pour visualiser l’arrêté dans son intégralité : https://www.conseil-etat.fr/…/CP%20-%20Chasse%20tourterelle
Face à la modernisation du monde rural et plus particulièrement des pratiques agricoles, notre petit gibier ne trouve plus les conditions naturelles nécessaires à son évolution.
L’installation d’agrainoirs peut paraître artificielle mais améliore grandement la qualité des perdreaux et augmente leurs chances de survie.
L’agrainoir se compose d’un seau (5 ou 10 litres) avec un trou au fond dans lequel prend place une trémie. Une potence est recommandée pour tenir l’ensemble.
A la Fédération, nous avons à disposition des agrainoirs aux prix suivants :
Une subvention de 50% est accordée aux adhérents territoriaux.
Sur certains territoires où les sangliers sont en forte densité, des problèmes apparaissent : les sangliers cassent les agrainoirs pour en manger le contenu.
Un type d’agrainoir dit « anti-sanglier » est à disposition à la Fédération au prix de 23 €. Une subvention de 50% est accordée aux adhérents territoriaux. Il est dissuasif et efficace à titre préventif !
Celui-ci n’est cependant pas efficace sur les territoires où les sangliers ont déjà pris l’habitude de se nourrir aux agrainoirs.
Pour décourager les sangliers, un système de protection a été testé et se révèle efficace : entourer l’agrainoir d’un bardage en bois fixé par 3 piquets.
Enfoncer les piquets d’au moins 35 cm.
Mettre la première planche à 25 cm du sol (au niveau de la trémie).
Avantages : ce système résiste aux assauts des sangliers. Les perdrix continuent à venir en dessous pour s’alimenter et cela leur fait également un bon repère dans le paysage.
Inconvénient : ce dispositif est définitivement placé. Il faudra le mettre de façon à ne pas gêner les travaux agricoles.
Pour décourager les sangliers, un autre système de protection semble efficace : entourer l’agrainoir d’un treillis-soudé fixé par 3 piquets minimum.
Prendre un treillis soudé de mailles épaisses.
Enfoncer le treillis soudé dans le sol.
Avantage : si le dispositif est profondément ancré, il dissuade la majorité des sangliers (très peu ont réussi à passer outre).
Inconvénient : ce dispositif est définitivement placé. Il faudra le mettre de façon à ne pas gêner les travaux agricoles.
Une tôle-abri peut aussi être mise en place à proximité d’un agrainoir pour abriter les perdrix et les faisans et leur offrir une zone de pouillage.
C’est aussi un élément fixe du paysage qui peut les aider à se repérer et à fixer une compagnie.
Face à la modernisation du monde rural et plus particulièrement des pratiques agricoles, notre petit gibier ne trouve plus les conditions naturelles nécessaires à son évolution.
L’installation d’agrainoirs peut paraître artificielle mais améliore grandement la qualité des perdreaux et augmente leurs chances de survie.
Cette fiche technique vous permettra de répondre à diverses questions : comment placer les agrainoirs, où, quand, combien…
Elle est disponible à la Fédération et auprès des techniciens de secteur. Vous pouvez également la télécharger.
L’analyse des comptes-rendus de piégeage nous révèle quels types de piège sont les plus efficaces et à quels moments de l’année en fonction des prédateurs recherchés.
Ainsi cette fiche technique vous apporte un calendrier des opérations de piégeage et des démarches administratives.
Elle est disponible à la Fédération et auprès des techniciens de secteur. Vous pouvez également la télécharger.
Pour conserver des piégeurs motivés, nous devons leur proposer des moyens simples, efficaces et faciles à mettre en place.
Le piégeage au tas de fumier avec des pièges à lacet de type Belisle a été mis au point par le service technique de la Somme.
Cette fiche technique vous présente un type de piégeage qui a fait ses preuves. Elle est disponible à la Fédération et auprès des techniciens de secteur. Vous pouvez également la télécharger.
Le piégeage à l’aide de cages pièges a l’énorme avantage de capturer les animaux vivants sans les mutiler. On peut donc relâcher facilement des animaux gibiers ou protégés.
De plus, leur utilisation ne nécessite pas d’être piégeur agréé. C’est donc un mode de piégeage moins contraignant et qui peut se révéler très efficace.
Cette fiche récapitule les différents types de cages et leur utilisation. Elle est disponible à la Fédération et auprès des techniciens de secteur. Vous pouvez également la télécharger.
Pour ménager les lièvres, protéger les repeuplements et les petits élevages, le renard est souvent l’espèce sur laquelle on doit intervenir en priorité. D’après les comptes-rendus annuels de piégeage, près de 50% des renards sont capturés avec le collet à arrêtoir.
Réglementation, préparation, matériel nécessaire, précautions à prendre et conseils utiles… sont abordés.
Cette fiche est disponible à la Fédération et auprès des techniciens de secteur. Vous pouvez également la télécharger.
Le lapin de garenne était le gibier populaire par excellence. depuis l’apparition de la myxomatose, puis de la VHD, les populations ont été considérablement réduites.
Sa (ré)introduction nécessite une gestion à part entière avec l’implantation d’un réseau de garennes artificielles. Lieu d’implantation, matériaux à utiliser, construction des garennes, préparation des lâchers et entretien du site sont abordés à travers cette fiche.
Elle est disponible à la Fédération et auprès des techniciens de secteur. Vous pouvez également la télécharger.
A la fin des années 70, on a commencé à voir les populations de perdrix diminuer du fait du changement de leur habitat. pour de nombreux secteurs, les remembrements agricoles sont à l’origine de ce phénomène. Cependant aujourd’hui, ce gibier réapparaît et une bonne gestion peut amener des densités permettant la pratique de la chasse.
Vous trouverez sur cette fiche les renseignements nécessaires pour une meilleure réintroduction : lieu d’implantation, construction des parquets de lâchers, opération de repeuplement, aménagements et gestion.
Elle est disponible à la Fédération et auprès des techniciens de secteur. Vous pouvez également la télécharger.
Dix millions de faisans sont tués en France chaque année, mais la plupart viennent d’être lâchés et on parle avec dédain… Pourtant, avec la perdrix et le lapin, il est l’avenir des chasseurs de plaine comme au bois et au marais car il s’acclimate à toute sorte de biotopes, pourvu qu’on le respecte et qu’on limite ses prédateurs.
Vous trouverez sur cette fiche les renseignements nécessaires pour une meilleure introduction : lieu d’implantation, construction des volières de lâchers, itinéraire technique, aménagements et gestion.
Elle est disponible à la Fédération et auprès des techniciens de secteur. Vous pouvez également la télécharger.
Il est indispensable dans les zones de plaines, pour remédier aux problèmes de la raréfaction de la nourriture en hiver, d’eau en été, d’installer des postes d’agrainage artificiels tels que les tôles abris.
Vous trouverez sur cette fiche les renseignements nécessaires pour mettre en place les tôles abris: lieu d’implantation, dimensions, itinéraire technique et conseils.
Elle est disponible à la Fédération et auprès des techniciens de secteur. Vous pouvez également la télécharger.
Pour améliorer l’habitat du petit gibier sédentaire de plaine, il est aujourd’hui nécessaire d’implanter des cultures. La Fédération aide financièrement ses adhérents territoriaux.
Les cultures à petit gibier sont subventionnées par la Fédération des Chasseurs sur présentation des factures.
La demande d’implantation est à formuler par courrier avec un plan de la parcelle concernée. Celle-ci doit être déposée à la Fédération avant le 15 mars.
Ou vous pouvez également renvoyer directement le contrat ci-dessous, avec le plan de la parcelle concernée.
Denrées utilisées | Montants des plafonds | Montant maxi de la location | Montant total maxi |
---|---|---|---|
Blé, avoine, colza… | 450 € | 75 € | 525 € |
Prairie implantation | 450 € | 75 € | 525 € |
Prairie entretien | 120 € | 75 € | 200 € |
Chou, avoine, sarrasin… | 375 € | 75 € | 450 € |
Les cultures seront contrôlées au cours de l’année par le service technique et par l’administrateur local. Elles devront être ouvertes au gibier au moins huit jours avant la maturité de la récolte et au plus tard le 1er août.
Si une culture est jugée médiocre, un abattement de 20% est appliqué sur le montant plafond, si la culture est jugée mauvaise, l’abattement passe à 40% du montant plafond. Une culture classée deux fois successivement mauvaise ne sera pas reconduite. L’absence de nourriture sur la culture annule toute aide financière.
La subvention sera versée en fin d’année sur présentation de facture(s).
L’objet de cette convention est l’introduction ou la réintroduction de la perdrix grise et l’aménagement des territoires de chasse en faveur de la dite espèce.
La durée est de 6 saisons de chasse et peut être renouvelée.
La Fédération des chasseurs s’engage à :
Le détenteur du droit de chasse s’engage à :
L’objet de cette convention est l’introduction ou la réintroduction du faisan commun et l’aménagement des territoires de chasse en faveur de la dite espèce.
Les Rencontres Saint-Hubert est une épreuve pratique ouverte aux chasseurs avec chiens d’arrêt ou spaniels.
Tout chasseur qui le désire peut participer au concours qui a lieu dans le département où il a fait valider son permis de chasser, accompagné de son chien.
Il ne pourra s’engager que pour un maximum de 2 tours de compétition, avec 2 chiens différents.
Chaque concurrent effectue un parcours d’une durée de 20 minutes pendant laquelle le jury apprécie l’éducation cynégétique, la prudence, la sportivité, la façon d’explorer le terrain, la conduite du chien, le comportement et le dressage de ce dernier dans la recherche du gibier avec une quête énergique et un contact avec son maître.
Pendant le concours, le chasseur aura la possibilité de tirer 2 pièces de gibiers avec un maximum de 4 cartouches.
La notation est effectuée sur 100 points : 40 pour le chien, 40 pour le chasseur et 20 pour le tir.
Tous les chasseurs devraient participer aux épreuves des Rencontres Saint-Hubert !
Pas besoin d’être un « spécialiste », pas besoin d’être une vedette, pas besoin non plus d’avoir comme chien une « bête à concours ».
Non, il faut être un Chasseur tout simplement ! Au comportement responsable, passionné de son sport, complice et inséparable de son compagnon à quatre pattes, chien d’arrêt ou spaniel.
Car c’est bien au couple chien-Chasseur que s’adresse ce concours ; leur manière de se comporter et de se comprendre l’un et l’autre, la science et l’intelligence de la quête qu’ils mènent ensemble sur le terrain.
Pour compléter l’épreuve, le chasseur doit quant à lui répondre à quelques questions cynégétiques et cynophiles.
Les Rencontres Saint-Hubert ont un grand avenir parce qu’elles s’adressent à tous ; parce qu’elles préservent l’authenticité de notre sport favori, qu’elles impliquent un comportement responsable et respectueux, qu’elles développent une meilleure connaissance du chien de race, parce qu’elles sont, aussi et surtout, vulgarisatrices.
Tous les chasseurs éprouvent beaucoup de plaisir à participer aux épreuves organisées au niveau du département, de la région, et si la finale nationale sanctionne les meilleurs régionaux, l’important reste d’avoir participé.
Les Rencontres Saint-Hubert sont une compétition moderne, en prise avec son temps, il donne de la chasse une image sereine, responsable et valorisante.